LA " DESERT HOUSE" L'ENVOL DES PIERRES
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
le parc national de Joshua Tree, en Californie"THE DESERT HOUSE " dans le désert californien, est une maison en écho avec les formations rocheuses de Joshua Tree, conçue par l'architecte Kendrick Bangs Kellogg né en 1934 à San Diego en Californie . Kellogg est lié à Frederick Law Olmsted , "le père de l'architecture de paysage" (des années 1800), qui était un cousin du grand-père de Kellogg. Les aménagements paysagers d'Olmsted étaient curvilignes et irréguliers, une rupture significative avec les modèles symétriques formels de l'époque, une pratique que Kellogg se voit continuer à mettre en ouevre. Olmsted architecte-paysagiste,est célèbre entre autres pour la conception de nombreux parcs urbains, dont le Central Park de New Yor et le parc du Mont-Royal à Montréal . Il fut également l'architecte-paysagiste de l'exposition universelle de 1893 et de Jackson Park à Chicago.
La "Desert House" à Joshua Tree, en Californie, construite par Kellogg pour l'artiste Bev Doolittle et son mari, est formée pour s'intégrer aux immenses rochers trouvés sur le site. La structure n'a pas de murs, mais est formée par 26 énormes colonnes en béton en porte-à-faux, enfoncées de sept pieds dans le substrat rocheux. John Vulgrin, l’artisan qui a créé de nombreux détails de personnalisation complexes, a travaillé pendant deux décennies sur le chantier. La construction de " Desert House" a débuté en 1988 pour être achevée en 1993 en ce qui concerne les grosses parties de l’architecture. L’architecte d’intérieur John Vugrin passa encore quelques années pour la touche finale. C’est au début des années 2000 que la villa fut complètement achevée de façon remarquable. C’est un espace d’un autre monde fait de béton, d’acier et de verre, niché dans une colline rocheuse au milieu du désert des Mojaves. Au total, un espace de 1.500 mètres carrés avec 26 colonnes portant ses toitures comme des ailes fait son apparition. Sa robustesse fut testée avec succès le 28 juin 1992 lors du séisme de Landers (un séisme de magnitude de 7.3 sur l’échelle de Richter dont l’épicentre fut établie dans le désert des Mojaves).
La maison dispose de cascades intérieures et extérieures, des étangs et un spa, mais pas de piscine.
Dans la salle à manger, construite autour d'un rocher existant, un cordon de lumières en marbre de Carrare et une paire de tables en acier qui s'enroulent en arc de cercle; la maison de 3 chambres et 3 salles de bain, située sur 10 acres, se fond avec l’environnement et a toutes les caractéristiques d’un design moderne organique conçu par l’architecte Kendrick Bangs Kellogg (mieux connu à Palm Springs pour le désormais démoli Restaurant Chart House à Rancho Mirage).
La maison est une sorte d'exosquelette , un squelette externe, telle une caractéristique anatomique externe qui supporte et protège un animal. Beaucoup d'invertébrés, comme les insectes, les crustacés et les mollusques, possèdent un exosquelette. La partie abdominale d'un exosquelette est communément appelée carapace. La "desert house" telle une carapace préhistorique se trouve au sommet d’un amas de rochers au bord du parc national de Joshua Tree et offre une vue imprenable sur le désert environnant et soigneusement préservé et qui la protège.
info projet: "Desert House "
NOUS METTRONS EN LIEN "LA DESERT HOUSE" DE KELLOG AVEC L'INSTALLATION DE " FENGHUANG, PHOENIX" PROJECT A LA CATHÉDRALE ST JOHN THE DIVINE A NEW YORK, 2014/2015 Par XU BING
Nous pouvons faire le lien entre La Desert house, " Phoenix " et l' aspect primitif du squelette des animaux préhistoriques, donc mythiques et faisant partie de notre universalité
Allosaurus est un genre de dinosaures théropodes ayant vécu il y a 155 à 145 millions d’années environ, au Kimméridgien et au Tithonien dans ce qui est actuellement l’Amérique du Nord et l’Europe
Cet aspect primitif de "La villa" et "de Phoenix" est perceptible dans l'installation à la Biennale de Venise
Xu BING (China, b. 1955)construction du Phoenix Project (2008-10), atelier de Beijing, Courtesy of Xu Bing Studio. Xu Bing / Phoenix, 232 pages, broché, Quadri et ton direct, 15,5x26cm, Éditions Thircuir, 2015
La machine des ouvriers pour aller travailler est associée à la mobylette et sa disparition aujourd'hui nous laisse avec une certaine nostalgie
Frantisek KUPKA (1871 - 1957) République Tchèque, L'acier travaille [1927 - 1928] Huile sur toile 72,5 x 80 cm, Centre PompidouLes rouages et mécanismes réalisés avec des matériaux récupérés montrent la mise en oeuvre des montages vissés, soudés, cloutés et donnent un lyrisme précieux et guerriers à la rouille et à la ferraille
Cette oeuvre est constituée de bicyclettes de la marque chinoise "Forever". Les noms de marques de bicyclettes chinoises étant nombreux, le fait d'avoir choisi la marque "forever" n'est probablement pas anodin. Cette oeuvre est considérée comme un clin d'oeil de l'artiste au moyesn de locomotion traditionnel des ouvriers chinois.
l'accumulation mécanique de Very Yao et son rendu final de taille monumentale peut être lié à l'aspect superposé et imbriqué des pièces formant Phoenix
La spatialisation des formes et matériaux de la Desert House et de Phoenix comme portée par une ossature primitive dans le vide peut être liée aux sculptures de Müller, Heinrich Anton
Müller, Heinrich Anton est l’auteur d’imposantes machines. Celles-ci sont constituées de branches, chiffons et de fils de fer qu’il lubrifie avec ses excréments, ainsi que de grands rouages de différentes dimensions qui s’entraînent entre eux. Il ne subsiste plus que quelques photographies témoignant de ces étonnantes inventions détruites par leur créateur lui-même.
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
l'association de textiles et de pièces métalliques peut faire penser à un ruban de prières qui flotte dans le paysage 
Avec Phoenix nous pouvons penser à L'Hommage à New York de Tinguely, pour les notions de recyclage, récupération, assemblage de mécanique et machinerie de grande échelle,
L'aspect mythique et harmonieux du Phoenix Fenghuang est déséquilibré par le contraste entre la richesse accumulée d'un coté et le monde difficile des ouvriers de l'autre,
mais la différence avec L'Hommage à New York est que Phoenix ne s'autodétruit pas et au contraire il nous montre le monde qui s'autodétruit, il est donc un reflet de cette destruction tout en étant lui même une renaissance à partir des morceaux et débris . Cet aspect renaissant est montré dans la position spatiale et aérienne de l’œuvre, cela comme les cerfs volants de Ai WEIWEI dans Er Xi ( voir l'article Ai WEIWEI au Bon Marché ), en effet toute cette masse de gravas et débris variés flotte dans l'air et malgré ses 12 tonnes elle n'a plus de poids.
"Er Xi" "Air de jeux", Ai WEIWEI, 1957 Chine, au Bon Marché, 2016,copyright Studio Ai Weiwei
Xu BING (b. 1955, Sichuan, Chine), Nine deaths two births, 2013, Phoenix, 2012, 3D-printed polyamide sculpture, 150 x 35 x 30 cm at Arthur M Sackler Gallery , Washington, DC
Xu BING (b. 1955, Sichuan, Chine), Nine deaths two births, 2013, Phoenix, 2012, 3D-printed polyamide sculpture, 150 x 35 x 30 cm at Arthur M Sackler Gallery , Washington, DC
Xu BING (b. 1955, Sichuan, Chine) Installation de Phoenix au Massachusetts Museum of Contemporary Art, 2012 Phoenix Project was commissioned by Ravenel Art Group and is on loan courtesy of the collection of Mr. Barry Lam. Photographs: Phoenix, Mass MoCA, Courtesy of Kevin Jennings (Mosaic Pictures)
"Er Xi" "Air de jeux", Ai WEIWEI, 1957 Chine, au Bon Marché, 2016,copyright Studio Ai Weiwei
Daniel MYLIUS 1583-1642) était un compositeur pour Luth et auteur alchimique, les illustrations de son traité Le Livre d'emblèmes alchimiques Philosophia Reformata , montre les phases de luttes et transformations pour aboutir à l'unité soleil, lune- masculin,féminin
Les croquis de recherches de Xu BING reflètent cette quête joyeuse de l'espace et de l'élévation dans cette symbiose de couleurs dans le féminin/masculin, nous pouvons relier cela aux pièces mécaniques de CALDER, à la fois légères et pleines d'humour
Inspiré par le mythe d’Icare et par les machines de Léonard de Vinci, Panamarenko porte sur ses œuvres une attention scientifique nourrie de son imaginaire.
Le monde de Panamarenko a ses propres règles où le réel et l’imaginaire se confondent. Il éveille en nous les rêves les plus fous, ceux de l’enfance et des romans d’anticipation. Si l’artiste s’appuie sur des théories scientifiques, c’est pour en inventer d’autres.
De l’étude de vol d’insecte à l’invention de sources d’énergies, la poésie s’infiltre dans ses créations, échappant ainsi à la nécessité de l’efficacité. Cette façon d’être en apesanteur, de fuir la réalité, de cultiver le passage, l’entre-deux des choses permet, à travers ses œuvres, de maintenir un perpétuel état de liberté et de curiosité.
« Si la machine fonctionne, c’est un miracle mais elle sera encore plus parfaite si elle ne fonctionne pas! il n’est pas question de faire un avion mais de faire exactement ce qui serait idéal ; il faut réussir dans cette réalisation un concept de rêve.»
Letalin a été exposé en 1932 dans le Hall Italien du Musée des Beaux arts de Moscou à coté des sculptures de Verrocchio and Donatello et près du David de Michelangelo, une manière d'associer le travail de Tatlin aux idées humanistes de la Renaissance montrant l'être humain comme perfectible créature universelle.
Le rêve de l'envol est aussi dans les recherches scientifiques de VINCI, dans ses carnets, il reproduisait méticuleusement la structure des ailes des chauves-souris et des oiseaux, il laissa également des instructions détaillées en vue de la fabrication de machines à voler variées avec du bois, du taffetas et de la futaine. Griffonnant rapidement dans un coin de page le prototype d’un parachute, il écrivit en dessous : « Qu’un homme utilise une tente de lin dont tous les orifices auront été bouchés, et il pourra se jeter de n’importe quelle hauteur sans se blesser. » Cette vision devait se concrétiser plus de cinq cents ans plus tard, lorsqu’un parachutiste britannique démontra enfin que le parachute dessiné par Léonard fonctionnait correctement.
parc national de Joshua Tree, en Californie
Kellogg a étudié pendant cinq ans à l'Université d'État de San Diego , à l' Université du Colorado , à l' Université de Californie du Sud et à l' Université de Californie à Berkeley . En 1955, il a rencontré Frank Lloyd Wright , et leur brève rencontre a été une forte source d'inspiration. Kellogg en 1964, a obtenu son diplôme d'architecture en Californie et conçu et construit cinq résidences.
L' architecture curviligne de l' architecture de Kellogg rappelle les créations d' Antoni Gaudi en Espagne, tandis que les cheminées centrales et les lignes géométriques sont façonnées par les enseignements de Frank Lloyd Wright .
L' architecture curviligne de l' architecture de Kellogg rappelle les créations d' Antoni Gaudi en Espagne, tandis que les cheminées centrales et les lignes géométriques sont façonnées par les enseignements de Frank Lloyd Wright .
Arch Rock dans le parc national de Joshua Tree
La "Desert House" à Joshua Tree, en Californie, construite par Kellogg pour l'artiste Bev Doolittle et son mari, est formée pour s'intégrer aux immenses rochers trouvés sur le site. La structure n'a pas de murs, mais est formée par 26 énormes colonnes en béton en porte-à-faux, enfoncées de sept pieds dans le substrat rocheux. John Vulgrin, l’artisan qui a créé de nombreux détails de personnalisation complexes, a travaillé pendant deux décennies sur le chantier. La construction de " Desert House" a débuté en 1988 pour être achevée en 1993 en ce qui concerne les grosses parties de l’architecture. L’architecte d’intérieur John Vugrin passa encore quelques années pour la touche finale. C’est au début des années 2000 que la villa fut complètement achevée de façon remarquable. C’est un espace d’un autre monde fait de béton, d’acier et de verre, niché dans une colline rocheuse au milieu du désert des Mojaves. Au total, un espace de 1.500 mètres carrés avec 26 colonnes portant ses toitures comme des ailes fait son apparition. Sa robustesse fut testée avec succès le 28 juin 1992 lors du séisme de Landers (un séisme de magnitude de 7.3 sur l’échelle de Richter dont l’épicentre fut établie dans le désert des Mojaves).
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Perché sur le versant d’une colline rocheuse dans le désert Californien, apparait "La Desert House" conçue de façon à s’intégrer parfaitement à cet environnement sec et rocailleux. l'architecte Ken Kellogg a mis un point d’honneur à respecter l’environnement aride qui entoure la villa en donnant l’impression que l’habitation a été taillée à même la pierre.La Desert House s’érige au beau milieu des rochers et du sable désertique. L'ambiguïté de la structure est accentuée par l'imbrication des piles de rochers en grappes. En raison de cette technique de chevauchement des éléments, les ouvertures du bâtiment ne sont pas clairement définies. Bien que ces espaces de glissement soient scellés par un vitrage en retrait, cela signifie que la maison reste ouverte aux éléments. Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
La Maison Desert – ou The Tree House Joshua comme il a été appelé – est la propriété de Jay Doolittle, qui a commencé la construction de la maison en 1987 avec sa femme, Bev. Achevée en 1993, cette propriété moderne 4643 pieds carrés niché dans Joshua Tree a été soigneusement conçue et peaufinée pendant 27 ans et est maintenant sur le marché à vendre pour la première fois. Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
L’idée de l’architecture organique fait que la maison Doolittle dans le désert au nord de Palm Springs, en Californie a des murs faits directement par les rochers du désert. Ces blocs sont partie intégrante de la conception. Ils sont, en fait, une partie constituante de la structure. Bev et Jay Doolittle, deux artistes, ont choisi la falaise de 10 acres en raison de son point de vue: il donne sur un paysage désertique des arbres de Joshua,avec les coyotes et les montagnes dans le lointain. « Les blocs se trouvent là où ils se trouvent », a déclaré Kendrick Bangs Kellogg, l'architecte basé à San Diego. «Nous avons conçu la maison autour et avec les rochers. » 
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
La maison de 4000 pieds carrés de béton texturé et le verre est en construction depuis 1987 et devrait être achevé en 1993.
La voie à l’entrée est raide et pavée en pierre naturelle, tout comme une grande partie du sol à l’intérieur – qui pourrait être assimilé à un groupe d’arbres/piliers autoportants en béton avec beaucoup d’air et d'espace entre eux.
La voie à l’entrée est raide et pavée en pierre naturelle, tout comme une grande partie du sol à l’intérieur – qui pourrait être assimilé à un groupe d’arbres/piliers autoportants en béton avec beaucoup d’air et d'espace entre eux.
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Techniquement, ces «arbres» sont 26 piliers de béton, chacun soutenues par le substrat rocheux sous la maison. Les fenêtres positionnées dans les angles de façon imprévisible, viennet combler les vides irrégulièrs entre les colonnes torsadées tout en laissant passer beaucoup de lumière naturelle. En suivant la montée des sols, les fenêtres se poursuivent sans interruption vers le plafond. La maison dispose de cascades intérieures et extérieures, des étangs et un spa, mais pas de piscine.
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Dans la salle à manger, construite autour d'un rocher existant, un cordon de lumières en marbre de Carrare et une paire de tables en acier qui s'enroulent en arc de cercle; la maison de 3 chambres et 3 salles de bain, située sur 10 acres, se fond avec l’environnement et a toutes les caractéristiques d’un design moderne organique conçu par l’architecte Kendrick Bangs Kellogg (mieux connu à Palm Springs pour le désormais démoli Restaurant Chart House à Rancho Mirage).
La maison est une sorte d'exosquelette , un squelette externe, telle une caractéristique anatomique externe qui supporte et protège un animal. Beaucoup d'invertébrés, comme les insectes, les crustacés et les mollusques, possèdent un exosquelette. La partie abdominale d'un exosquelette est communément appelée carapace. La "desert house" telle une carapace préhistorique se trouve au sommet d’un amas de rochers au bord du parc national de Joshua Tree et offre une vue imprenable sur le désert environnant et soigneusement préservé et qui la protège.
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
La maison apparaît incrutée à une pile de blocs arrondis d'une hauteur équivalent à cinq étages, perchée comme une ossature préhistorique. Vu de près au bout d'un chemin sinueux au-delà de la clôture en pointes soudée par John Vugrin, l'artisan qui a travaillé pendant deux décennies sur les intérieurs de la maison, la structure semble faire partie du paysage antique et surnaturel. Techniquement, sans mur, il est formé de 26 énormes colonnes en béton en porte-à-faux, enfoncées de sept pieds dans la roche. Chaque colonne, que Kellogg a baignée dans un béton granuleux pour obtenir une texture naturelle, s’étend comme une aile d’avion au sommet, chevauchant la suivante pour former une ligne de toit. Entre les colonnes, pratiquement invisibles de nombreux points de vue, sont aménagés par des ouvertures en verre trempé épais qui laisse pénétrer de larges bandes de lumière dans la maison pendant la journée.
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
«L'idée était que la maison serait installée dans le paysage, comme si elle était accroupie sur les rochers, peut-être comme un animal endormi», explique Kellogg. Wright a néanmoins été sa principale source d’inspiration. Lors d'un voyage universitaire avec d'autres étudiants en architecture en 1955, Kellogg a parlé à Wright après une conférence publique et est devenu un acolyte instantané. Sa première maison - conçue à 23 ans, sans permis - était un riff sauvage sur les concepts de Wright pour les amis de la famille. Des années auparavant, Wright avait établi des plans pour une maison sur un autre site jamais construit. À partir de la fin des années 1960, Kellogg a conçu et construit plus d'une douzaine de résidences étonnantes, dont la Surfer House à La Jolla et l'Onion House à Kona, ainsi qu'une imposante chapelle de pierre et de verre en forme d'entonnoir à Karuizawa, au Japon. Cela fait depuis près de 30 ans l'un des sites de mariage les plus populaires du pays.
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Chaque surface est fabriquée, incrustée ou texturée avec des matériaux naturels, de l'acajou à l'acier et aux carreaux de verre; rien que de la fabrication ou de la fabrication mécanique, à l'exception des appareils de plomberie (Vugrin, adepte du métal comme du bois et de la pierre, soudait ses propres becs et poignées qui s'intègrent dans une vanité autonome qui ressemble à de la sculpture). L'arc des armoires de cuisine est en métal patiné; directement au-dessus, soutenue par une structure de support éclairée en forme de champignon, se trouve une chambre principale circulaire. Ses étagères incurvées à mi-hauteur offrent une vue panoramique sur le désert et une salle de bains attenante comprend une fontaine - fabriquée à partir de l'un des rochers qui pénètrent dans la maison - qui fait circuler une cascade d'eau dans un bassin en mosaïque.
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Kellogg a construit la maison pour les propriétaires d'origine, dit-il, même si en 2014 les Doolittles ont vendu leur chef-d'œuvre, ayant vécu là-bas pendant 12 ans, soit moins que le temps nécessaire pour construire. En vieillissant, ils ont déménagé en Utah, dans une maison avec moins d'escaliers, plus facile à entretenir. Les nouveaux propriétaires sont Matthew Jacobson, un cadre de Facebook basé à Los Angeles et son épouse, Kristopher Dukes, architecte d'intérieur. Ils vivent dans une maison des années 1980 Ray Kappe à Manhattan Beach et ont acheté la maison High Desert pour la préserver comme œuvre d'art, en récupérant également un prototype de préfabriqué Marmol Radziner à Desert Hot Springs, dans le même but.
début de la conception: 1988
estimé achèvement: 1993
architecte: kendrick bangs kellogg
architecte d'intérieur: john vugrin
sq bl : 4 643
chambres: 3
salles de bains: 3,5
taille du terrain: 10 acres
emplacement: joshua tree, CA
Xu BING (China, b. 1955) installation view of the Phoenix Project (2008-10), at Saint John the Divine 2014/2015. Photo: Joe Griffin; Courtesy of Xu Bing Studio.
Nous pouvons faire le lien entre La Desert house, " Phoenix " et l' aspect primitif du squelette des animaux préhistoriques, donc mythiques et faisant partie de notre universalité
Allosaurus, Musée d'histoire naturelle Paris
Allosaurus est un genre de dinosaures théropodes ayant vécu il y a 155 à 145 millions d’années environ, au Kimméridgien et au Tithonien dans ce qui est actuellement l’Amérique du Nord et l’Europe
Cet aspect primitif de "La villa" et "de Phoenix" est perceptible dans l'installation à la Biennale de Venise
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Xu BING (China, b. 1955)installation du Phoenix Project (2008-10), Biennale de Venise 2015, Courtesy of Xu Bing Studio. photos by Prof Danilo Ardia
Nous pouvons faire le lien entre l'aspect monumental de animal primitif suspendu dans les airs avec Dark Wave de OROZCO à la fois ossements fossiles et machinerie mécanique
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Les motifs créés par les associations des formes, matières et couleurs des pièces et rebuts industriels dans Phoenix peuvent être associés aux motifs en graphite sur les moulages d'os de Dark Wave, que l'on peut relier aux ailes de béton de la toiture de la " Desert house "
Le monde du travail des ouvriers cher à Fernand LÉGER est présent dans la mise en œuvre et aussi dans le rendu final de La desert house et Phoenix qui montre un appareillage complexe de matériaux bruts, tel le travail artisanal que John Vugrin à réalisé à la main dans la villa pendant 20 ans pour la terminer
Gabriel OROZCO , 1962 Mexique, Dark Wave, 2006, moulage d'une baleine grise (Calcium carbonate and resin) trouvée au sud de l'Espagne et graphite, (304 x 392 x 1375 cm) 2 éme version © Gabriel Orozco och Kunsthaus Bregenz. Courtesy of the artist and Marian Goodman Gallery, New York. Photo: Åsa Lundén/Moderna Museet. Installationsbild från Moderna Museet.
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Gabriel OROZCO , 1962 Mexique, Dark Wave, 2006, moulage d'une baleine grise (Calcium carbonate and resin) trouvée au sud de l'Espagne et graphite, (304 x 392 x 1375 cm) 2 éme version © Gabriel Orozco och Kunsthaus Bregenz.Exhibition view Natural Motion Kunsthaus Bregenz 2013 Photo Markus Tretter
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Gabriel OROZCO , 1962 Mexique, Dark Wave détail des vertèbres, 2006, moulage d'une baleine grise (Calcium carbonate and resin) trouvée au sud de l'Espagne et graphite, (304 x 392 x 1375 cm) 2 éme version © Gabriel Orozco, Atelier de El Rocio, Espagne
Xu BING (China, b. 1955) détail view of the Phoenix Project (2008-10), at Saint John the Divine 2014/2015. Courtesy of Xu Bing Studio.
Gabriel OROZCO , 1962 Mexique, Dark Wave détail des vertèbres, 2006, moulage d'une baleine grise (Calcium carbonate and resin) trouvée au sud de l'Espagne et graphite, (304 x 392 x 1375 cm) 2 éme version © Gabriel Orozco, Atelier de El Rocio, Espagne
Fernand LÉGER, 1881/1955 France, le remorqueur 1920 huile sur toile 103 x132 5, Musée de Grenoble
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Claude Lévêque, 1953 France, Chagrin (2011) Mobylette 103 SP, néon blanc, cage acier 117 x 176 x 77 cm, écriture : Tom Meyronni Courtesy the artist and kamel mennour, Paris © Fabrice Seixas © ADAGP Claude Lévêque
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Frantisek KUPKA (1871 - 1957) République Tchèque, L'acier travaille [1927 - 1928] Huile sur toile 72,5 x 80 cm, Centre Pompidou
Xu BING (b. 1955, Sichuan, Chine) Installation de Phoenix au Massachusetts Museum of Contemporary Art, 2012 Phoenix Project was commissioned by Ravenel Art Group and is on loan courtesy of the collection of Mr. Barry Lam. Photographs: Phoenix, Mass MoCA, Courtesy of Kevin Jennings (Mosaic Pictures)
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Marcel DUCHAMP, 1887/1968, France, Roue de bicyclette, 1913/1964,
Assemblage d'une roue de bicyclette sur un tabouret, Métal, bois peint, 126,5 x 31,5 x 63,5 cm
La mécanique et les formes des objets de l'industrie sont pour DUCHAMP une source d'inspiration, le simple mouvement rotatif de la roue associé à un tabouret est la base de la mise en forme de Phoenix issu des chantiers de construction et juxtaposant des éléments hétéroclites.
La Roue de bicyclette, 1913/1964 , dont l'original a été perdu, a été réalisé à Paris en 1913. La réplique réalisée en 1964 sous la direction de Marcel Duchamp par la Galerie Schwarz, Milan, constitue la 6e version de ce Ready-made.
La Roue de bicyclette est souvent considérée comme le premier ready-made de Marcel Duchamp. Mais cette œuvre n'est pas encore un vrai ready-made puisque l'artiste y est intervenu en fixant la roue de vélo sur le tabouret. De plus, lui-même la définit plutôt comme une sculpture sur un socle, à la manière des œuvres de son ami Constantin Brancusi .
Dans une lettre à sa sœur envoyée en 1915 des Etats-Unis où il vit, celle-là même expliquant ce qu'est un ready-made (already-made ou ready-made, un objet déjà tout fait et revendiqué comme œuvre par l'artiste du seul fait de l'avoir choisi), Duchamp justifie, par opposition, sa Roue de bicyclette en disant qu'il apprécie particulièrement le mouvement de la roue, favorisé par sa position sur le tabouret. Mouvement, selon lui, aussi fascinant que celui des flammes dans un feu de cheminée. Il aurait alors créé cet objet faute de cheminée.
La Roue de bicyclette, 1913/1964 , dont l'original a été perdu, a été réalisé à Paris en 1913. La réplique réalisée en 1964 sous la direction de Marcel Duchamp par la Galerie Schwarz, Milan, constitue la 6e version de ce Ready-made.
La Roue de bicyclette est souvent considérée comme le premier ready-made de Marcel Duchamp. Mais cette œuvre n'est pas encore un vrai ready-made puisque l'artiste y est intervenu en fixant la roue de vélo sur le tabouret. De plus, lui-même la définit plutôt comme une sculpture sur un socle, à la manière des œuvres de son ami Constantin Brancusi .
Dans une lettre à sa sœur envoyée en 1915 des Etats-Unis où il vit, celle-là même expliquant ce qu'est un ready-made (already-made ou ready-made, un objet déjà tout fait et revendiqué comme œuvre par l'artiste du seul fait de l'avoir choisi), Duchamp justifie, par opposition, sa Roue de bicyclette en disant qu'il apprécie particulièrement le mouvement de la roue, favorisé par sa position sur le tabouret. Mouvement, selon lui, aussi fascinant que celui des flammes dans un feu de cheminée. Il aurait alors créé cet objet faute de cheminée.
Ai WEIWEI, 1957 Chine, - Very Yao (2008) Dimensions variables - Ai Wei Wei and GALLERIA CONTINUA, San Gimignano / Beijing / Les Moulins © Ela Bialkowska, OKNO STUDIO
Cette oeuvre est constituée de bicyclettes de la marque chinoise "Forever". Les noms de marques de bicyclettes chinoises étant nombreux, le fait d'avoir choisi la marque "forever" n'est probablement pas anodin. Cette oeuvre est considérée comme un clin d'oeil de l'artiste au moyesn de locomotion traditionnel des ouvriers chinois.
l'accumulation mécanique de Very Yao et son rendu final de taille monumentale peut être lié à l'aspect superposé et imbriqué des pièces formant Phoenix
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Xu BING (China, b. 1955) installation view of the Phoenix Project (2008-10), at Saint John the Divine 2014/2015. Photo: Joe Griffin; Courtesy of Xu Bing Studio.
La spatialisation des formes et matériaux de la Desert House et de Phoenix comme portée par une ossature primitive dans le vide peut être liée aux sculptures de Müller, Heinrich Anton
Müller, Heinrich Anton (1865-1930),photographe non identifié © crédit photographique
Collection de l’Art Brut, Lausanne
Müller, Heinrich Anton est l’auteur d’imposantes machines. Celles-ci sont constituées de branches, chiffons et de fils de fer qu’il lubrifie avec ses excréments, ainsi que de grands rouages de différentes dimensions qui s’entraînent entre eux. Il ne subsiste plus que quelques photographies témoignant de ces étonnantes inventions détruites par leur créateur lui-même.
Machine d'Heinrich Anton MÜLLER (1865-1930) ; Jean TINGUELY ( 1952/1991 Suisse ), Moulin à prières III, 1954, bois, montants métalliques et fils de fer, 50 x 40 x 30 cm.
Xu BING (China, b. 1955) installation view of the Phoenix Project (2008-10), at Saint John the Divine 2014/2015. Photo: Joe Griffin; Courtesy of Xu Bing Studio.
Jean TINGUELY, 1925/1991 Suisse, Hommage à New York, 1960, The Museum of Modern Art, New York,
Formé de ferrailles et d’objets objets trouvés. Dimensions : 16 mètres de long. L’oeuvre mécanique s'autodétruit en 28 minutes. l'autodestruction fut filmée, notamment par le cinéaste Robert Breer. L'ensemble sculptural Hommage à New-York est constitué d'un piano, une radio, d'un ballon météorologique, d'un adressographe, de deux machines à dessiner, d'un avertisseur d'auto, de dizaines de roues de vélo et de voitures d'enfant, de plusieurs moteurs, d'innombrables pièces de ferraille, sans parler des engins fumigènes et autres objets de toutes sortes qui sont assemblés. L'oeuvre se met en mouvement et « crache » de la fumée...Surtout, l'oeuvre s'enflamme et s'autodétruit .
Xu BING (b. 1955, Sichuan, Chine) Installation de Phoenix au Massachusetts Museum of Contemporary Art, 2012 Phoenix Project was commissioned by Ravenel Art Group and is on loan courtesy of the collection of Mr. Barry Lam. Photographs: Phoenix, Mass MoCA, Courtesy of Kevin Jennings (Mosaic Pictures)
Jean TINGUELY, 1925/1991 Suisse, Niki de ST PHALLE, 1930/2002, France, La mythologie blessée 1989, stratifié polyester, couleur vernis polyuréthane, fer, moteur
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
"Er Xi" "Air de jeux", Ai WEIWEI, 1957 Chine, au Bon Marché, 2016,copyright Studio Ai WeiweiArchitecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Ainsi les sculptures 3D en polyamide blanche de Phoenix exposées à la Arthur M Sackler Gallery , Washington, DC montre cet aspect éthéré, spirituel et aérien de Phoenix, aspect en interaction avec l'espace et la lumière que nous avons dans La desert House
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
l'esprit du Phoenix Fenghuang est une synthèse entre le féminin et le masculin en tant qu'entité inséparable, comme nous le voyons dans l'installation de Xu BING où les deux oeuvres en sont une seule, formant l'équilibre à atteindre
nous retrouvons cette quête de l'unité masculin/féminin dans les cerfs volants Er Xi de AI WEIWEI et dans les phases de transformations alchimiques
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| Mercurius sous les traits de l'androgyne Soleil-Lune (Rebis). (MYLIUS, 1622, Philosophia reformata |
Bartholomeo Lourenco de Gusmao, 1685/ 1724 Brésil, Inventeur , La Paserola 1709 , le grand oiseau , premier ballon présenté au roi du Portugal par l'ecclésiastique brésilien . Un appareil de vol avec des dispositifs d'un avion et d'un dirigeable pour deux personnes, le roi et la reine.
FEININGER Andreas, 1907-1999 (USA) Photographe, Title : Alexander Calder dans son studio de Roxbury, Connecticut Date : 1964 Tirage argentique d'époque monté sur carton
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Xu BING (b. 1955, Sichuan, Chine) Preparatory drawing of Xu Bing’s Phoenix Project, 2008, 21 x 29.7cm Courtesy Xu Bing Studio
Alexandre CALDER, 1898/1976 USA, Bird, 1951,Coffee cans, tin and copper wire, 20 x 25 x 16 inches. Museum of Contemporary Art Chicago. The Leonard and Ruth Horwich Family Loan (EL1995.8). © 2012 Calder Foundation, New York / Artists Rights Society (ARS), New York Photo by Nathan Keay, © MCA Chicago.
La suspension d"éléments variés, rejetés, récupérés, hétéroclites mais associés dans une nouvelle unité avec comme lien commun l'espace et l'air qui enlève toute pesanteur, chez CALDER et Xu BING
Xu BING (b. 1955, Sichuan, Chine) Installation de Phoenix au Massachusetts Museum of Contemporary Art, 2012 Phoenix Project was commissioned by Ravenel Art Group and is on loan courtesy of the collection of Mr. Barry Lam.Photographs: Phoenix, Mass MoCA, Courtesy of Kevin Jennings (Mosaic Pictures)
PANAMARENKO, 1940 Belgique, Paradox (1980 – 1986), Moteur, parachute 1455x100x140 - Musée d’Ixelles, Bruxelles © Vincent Everarts
Le désir de soustraire la matière à sa lourdeur terrestre, de la voir s'élever et devenir l'espace et transcender la ferraille et la sueur du travail réalisé
Xu BING (China, b. 1955) installation view of the Phoenix Project (2008-10), at Saint John the Divine 2014/2015. Photo: Joe Griffin; Courtesy of Xu Bing Studio.
PANAMARENKO, 1940 Belgique, Meganeudon I, 1972 ,Acier brasé et peint, soie, fibre de verre, balsa, caoutchouc, 83 x 103 x 404 cm, Machine composée d'une partie mécanique (éléments de bicyclette, pédalier, tubes), de 3 roues et 2 ailes.
Inspiré par le mythe d’Icare et par les machines de Léonard de Vinci, Panamarenko porte sur ses œuvres une attention scientifique nourrie de son imaginaire.
Le monde de Panamarenko a ses propres règles où le réel et l’imaginaire se confondent. Il éveille en nous les rêves les plus fous, ceux de l’enfance et des romans d’anticipation. Si l’artiste s’appuie sur des théories scientifiques, c’est pour en inventer d’autres.
De l’étude de vol d’insecte à l’invention de sources d’énergies, la poésie s’infiltre dans ses créations, échappant ainsi à la nécessité de l’efficacité. Cette façon d’être en apesanteur, de fuir la réalité, de cultiver le passage, l’entre-deux des choses permet, à travers ses œuvres, de maintenir un perpétuel état de liberté et de curiosité.
« Si la machine fonctionne, c’est un miracle mais elle sera encore plus parfaite si elle ne fonctionne pas! il n’est pas question de faire un avion mais de faire exactement ce qui serait idéal ; il faut réussir dans cette réalisation un concept de rêve.»
PANAMARENKO, 1940 Belgique, Umbilly I, 1976, 238 x 440 x 222 cm, steel, wood, tin, plastic, Japanese paper, rubber, glass fibre, epoxy, nylon
Xu BING (b. 1955, Sichuan, Chine) Installation de Phoenix au Massachusetts Museum of Contemporary Art, 2012 Phoenix Project was commissioned by Ravenel Art Group and is on loan courtesy of the collection of Mr. Barry Lam. Photographs: Phoenix, Mass MoCA, Courtesy of Kevin Jennings (Mosaic Pictures)
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Vladimir TATLIN, 1885/1953 Russie, Letatlin 1927 1931, liège, cable d'acier, bois, matériaux organiques, Photographie Musée de Moscou
Jürgen STEGER, reconstruction 1991, Vladimir TATLIN, 1885/1953 Russie, Letatlin 1927 1931, liège, cable d'acier, bois, , 57x260x268 (envergure 800 cm; longueur 400 cm) Fraport AG Frankfurt am Main Photographie Loan of Zeppelin Museum Friedrichshafen
Xu BING (b. 1955, Sichuan, Chine) Installation de Phoenix au Massachusetts Museum of Contemporary Art, 2012 Phoenix Project was commissioned by Ravenel Art Group and is on loan courtesy of the collection of Mr. Barry Lam.Photographs: Phoenix, Mass MoCA, Courtesy of Kevin Jennings (Mosaic Pictures)
Vladimir TATLIN, 1885/1953 Russie, Letatlin 1927 1931, liège, cable d'acier, bois, matériaux organiques, Musée de Moscou
Dans les années 1920, TATLINE se mit en quête d’une dimension physique et spatiale du vol. Aux rêves individuels d’une société collectivement normée, il conféra en 1929-1932 une expression avec sa sculpture volante et visionnaire nommée Letatlin. Pour l’artiste, qui avait un penchant pour la mystification, voler revenait à une expérience humaine ancestrale que l’évolution lui avait fait perdre et qu’il voulait désormais restituer à l’homme moderne. L’appareil volant Letatlin, singulière synthèse d’art, de technique et d’utopie, est la fois apogée et résultat d’une recherche plastique et de ses limites, qui commença avec les contre-reliefs à l’époque du tsarisme et dont la pensée se prolonge, dans des proportions monumentales, avec la tour révolutionnaire. La sculpture volante renferme un riche potentiel d’associations possibles et peut aussi être interprétée comme une métaphore de l’accélération, comme vecteur d’extension des idées – voire comme un deus ex machina de la modernité. Le rêve de Tatline ne s’est pas concrétisé ; Letatlin n’a jamais pris son envol à ce jour.
Léonard de Vinci ,1452/1519 Italie, Ailes de machine volante, dessin à la sanguine sur papier velin, 1478-1519 © Bibliothèque Ambrosienne, Milan, Italie.
Le rêve de l'envol est aussi dans les recherches scientifiques de VINCI, dans ses carnets, il reproduisait méticuleusement la structure des ailes des chauves-souris et des oiseaux, il laissa également des instructions détaillées en vue de la fabrication de machines à voler variées avec du bois, du taffetas et de la futaine. Griffonnant rapidement dans un coin de page le prototype d’un parachute, il écrivit en dessous : « Qu’un homme utilise une tente de lin dont tous les orifices auront été bouchés, et il pourra se jeter de n’importe quelle hauteur sans se blesser. » Cette vision devait se concrétiser plus de cinq cents ans plus tard, lorsqu’un parachutiste britannique démontra enfin que le parachute dessiné par Léonard fonctionnait correctement.
Xu BING (China, b. 1955) installation view of the Phoenix Project (2008-10), at Saint John the Divine 2014/2015. Photo: Joe Griffin; Courtesy of Xu Bing Studio. Philippe Petit, 1949 France, Funanbule
A défaut de voler, il est aussi intéressant d'essayer de marcher dans le vide
Léonard de Vinci ,1452/1519 Italie, Étude de chariots avec des faux, encre sur papier velin, 1482-1485 © Bibliothèque Royale, Turin, Italie
Xu BING (China, b. 1955) installation view of the Phoenix Project (2008-10), at Saint John the Divine 2014/2015. Photo: Joe Griffin; Courtesy of Xu Bing Studio. Philippe Petit, 1949 France, Funanbule
Philippe Petit, né le 1949 à Nemours (Seine-et-Marne), France, est un funambule français. Il a réalisé de nombreuses traversées sur un fil tendu entre des monuments ou des sites mondialement connus comme, en 1971, à Notre-Dame de Paris, en 1973, au Harbour Bridge, à Sydney, en Australie, un des plus grands ponts en acier du monde, en 1989, du Trocadéro au deuxième étage de la tour Eiffel, en 1994, à Francfort, devant 500 000 spectateurs, en 1993 entre la tour de Saillon et la vigne à Farinet.
Sa traversée la plus célèbre reste celle, illégale, qu'il a réalisée entre le sommet des deux tours du World Trade Center à New York le 7 août 1974. Les films Le Funambule (Oscar 2009 du meilleur film documentaire) et The Walk : Rêver plus haut retracent cette traversée du désir de voler
L'air et la matière donne une conception dynamique de l’esprit , le dynamisme de l’imagination productrice des images poétiques est lié à celui du mouvement des concepts scientifiques, l’esprit est mouvement, comme un mobile soumis à un champ de forces. En effet la raison scientifique et l’imagination poétique ont ceci en commun qu’elles mettent l’esprit en mouvement. La raison scientifique peut -être associée dans Phoenix à l'univers industriel en expansion qui utilise la matière avec des objectifs financiers mais cela est contrebalancé par l'aspect éternellement présent des archétypes et des mythes qui habitent l'universel de notre besoin d'air, d'espace, d'infini et de liberté quelque soit le poids des pressions, politiques et /ou dictatoriales.
Sa traversée la plus célèbre reste celle, illégale, qu'il a réalisée entre le sommet des deux tours du World Trade Center à New York le 7 août 1974. Les films Le Funambule (Oscar 2009 du meilleur film documentaire) et The Walk : Rêver plus haut retracent cette traversée du désir de voler
Xu BING (China, b. 1955) installation view of the Phoenix Project (2008-10), at Saint John the Divine 2014/2015. Photo: Joe Griffin; Courtesy of Xu Bing Studio.
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Alfred STIEGLITZ , 1864/1946 USA The Aeroplane 1910 Medium Photogravure
Dimensions 5 11/16 x 6 7/8" (14.5 x 15.5 cm) Credit Transferred from the Museum Librarry Object number 352.1976 Copyright © 2016 Estate of Alfred Stieglitz / Artists Rights Society (ARS), New York Department Photography MOMA new york
Architecte Kendrick Bangs Kellogg (1934) et John Vugrin pour l'intérieur, The Desert House (1993), Joshua Tree, CA , photos lance gerber
Vue du ciel, en plein désert dans la rocaille, la carapace de la Desert House s'articule au temps ancestral des mouvements géologiques de la planète en accord avec le cosmos