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LE HASARD, LA COULEUR ET LA PARTICIPATION DU SPECTATEUR ( en lien avec Carmontelle )
Voir sur le blog l'article : 34-LE HASARD ET LE TEMPS DANS L'ART
Dans le cadre de la question de la représentation, Fernando Brizio aborde les procédés de représentation, c'est à dire les outils, les moyens, les techniques, les médiums, matériaux utilisés et leurs incidences, à travers la notion de prise en compte du temps et du hasard dans le cheminement de l'idée à la réalisation et les opérations de mise en oeuvre . La stratégie envisagée nécessite la participation du spectateur pour la création de l'oeuvre :
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, "Restarted Dress" (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio a créé une collection de robe utilisant les feutres de la marque Giotto . Sous le titre "Vêtements renouvelables", chaque robe blanche est dotée de plusieurs pochettes, chacune conçues pour contenir (verticalement) des marqueurs Giotto à pointe feutre. Une fois que les marqueurs sont placés, il faut moins de 2 heures pour que les taches d'encre colorées se forment sur le tissu de la robe. De manière pratique, les robes peuvent également être lavées après avoir été portées afin de fournir une toile vierge pour la prochaine occasion.
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio fournit la robe blanche avec la boite de feutres et c'est l'acheteur/spectateur qui décide de la gamme de couleurs utilisée pour créer les taches sur le vêtement .
Fernando Brizio prévoit d'insèrer minutieusement des feutres de couleur dans une robe blanche munie de petites pochettes conçues à cet effet. L'encre coule dans le tissu dans une séquence rythmée par l'apparition de taches. «Je me suis souvenu que les oiseaux de paradis changent de forme et de couleur pour séduire d'autres oiseaux. Je pense que c'est plus ou moins la même chose », dit-il, rappelant la genèse de cette conception.
Le spectateur/acheteur crée la robe qu'il désire en choisissant ses couleurs et le temps de " coulage " des feutres va déterminer la taille de la tache . Les feutres Giotto étant lavables, la robe peut passer à la machine à laver et être de nouveau réutilisée pour une autre occasion, création .
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, Restarted Dress (2005/2007), robe de coton blanc qui fait partie d’une série intitulée « vêtements renouvelables »
La participation su spectateur, le hasard et le temps sont la base du principe créateur de Fernando Brizio
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, " Painting with Giotto # 1 "en 2005, matériaux faïence et feutres dimensions 13-3 / 4 x 12-15 / 16 (diam.) In.
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, " Painting with Giotto # 1 "en 2005, matériaux faïence et feutres dimensions 13-3 / 4 x 12-15 / 16 (diam.) In.
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, " Painting with Giotto # 2 "en 2005, matériaux faïence et feutres dimensions 13-3 / 4 x 12-15 / 16 (diam.) In.
Fernando Brizio, 1968/ Portugal, " Painting with Giotto # 3 "en 2005, matériaux faïence et feutres dimensions 13-3 / 4 x 12-15 / 16 (diam.) In.
Le designer portugais Fernando Brízio est né à Lubango (autrefois appelé Sá da Bandeira), en Angola en 1968. Il déménage avec sa famille à Lisbonne en 1975, quand l’Angola prend son indépendance du Portugal. Brízio étudie le design d’équipement à la Faculdade de Belas Artes (Faculté des Beaux-Arts) à Lisbonne et obtient sa licence en 1996. Il fonde son propre studio en 1999 et travaille dans plusieurs quartiers de Lisbonne (y compris Santa Catarina). En 2007, il déménage à Poço do Bispo, un ancien quartier industriel de Lisbonne et se consacre dès lors à divers projets de design de produits, d’intérieurs et d’expositions. Le travail de Brízio, qui se développe souvent de manière indépendante plutôt qu’en réponse à des commandes, a par moments bousculé les frontières entre les différentes disciplines. Les projets du designer impliquent un grand travail de recherche et sont souvent caractérisés par un sens de l’humour, de l'ironie et de l'expérimentation.
Brízio a travaillé avec, entre autres, Droog, Amorim cok, Icon Magazine, Experimentadesign, Torino World Design Capital, ModaLisboa, Cor Unum, Nike, Authentics, Fábrica Rafael Bordallo Pinheiro, Il Coccio, Established & Sons, Loja da Atalaia, le chorégraphe Rui Horta, Serralves Museum, Cristina Guerra Contemporary Art et la Galerie Kreo. Parmi ses projets célèbres on compte : Sound System (2003), pour lequel Brízio a utilisé le son de mots pour dessiner des objets (qui s’est avéré être le point de départ d’un axe de recherche continu consacré aux processus du dessin, du modelage et de la peinture) ; la Restarted Dress(2005/2007), qui fait partie d’une série de « vêtements renouvelables » centrée sur un travail de performance présentant des robes blanches couvertes de poches qui contiennent des feutres volontairement placés pour qu’ils fuient sur les habits.
En plus de son travail de designer, Brízio occupe le poste de professeur et de directeur du Master en Design de Produit à l’Escola Superior de Arte e Design (ESAD) de Caldas da Rainha depuis 2010. Il a aussi enseigné à l’ECAL à Lausanne (2005) et à l’University of Design and Media à Karlsruhe en Allemagne (2004). Il a participé en tant qu’intervenant à de nombreuses conférences et a été membre de jurys de design au Portugal et à l’étranger.
Le travail de Brízio a été présenté à plusieurs institutions et événements du monde entier, dont (mais non limité à): Fernando, une exposition personnelle à Otrascosas à la galerie Villar-Rosàs (Barcelone, 2011), Bench Years au Victoria & Albert Museum (Londres, 2012), O`Clock à la Triennale (Milan, 2012), Material Matters à la Dutch Design Week (Eindhoven, 2012), European Design Since 1985 au Indianapolis Museum of Art (2010) et au Milwaukee Art Museum (2011), Lapse in Time at EXD09- SNBA (Lisbonne, 2009), 16 New Pieces à la Galerie Kreo (Paris, 2008), Plaques Sensibles au Centre Pompidou (Paris, 2005) et Dry Kitchen with Droog (Milan, 2001). Ses designs font partie des collections permanentes de l’Indianapolis Museum of Art et du Lisbon Museum of Design & Fashion (MUDE), ainsi que de plusieurs collections privées.
L'outil de Fernando Brizio, Boite de feutres Giotto lavables.