184-CULTURE ET ARCHITECTURE MOBILE


LA LECTURE, LA CULTURE , LE PARTAGE ET LE MOUVEMENT SONT DEPUIS LES ORIGINES LES ATTRIBUTS DE LA VIE NOMADE : 


la culture n’est pas une notion abstraite. Elle consiste au contraire en des choses acquises (qui se distinguent donc de notre « nature » humaine, de ce que nous constitue spontanément en tant qu'instincts ) mais qui sont issues de notre synthèse entre la vie et l’action. La culture n’est donc pas une connaissance ou une forme abstraite et indépendante de la vie mais au contraire une volonté de vie meilleure dont la qualité est à partager entre tous pour que tous aient une capacité à synthétiser les conflits qui nous opposent et nous opposent à la culture .

Ainsi selon Kant, c’est surtout en raison de la conflictualité et de la rivalité entre les hommes, jointe à leur nécessité de s’associer néanmoins, qu’ils sont contraints à développer leurs talents et leurs capacité. Kant retrouve ici la vieille idée d’Héraclite selon laquelle ce sont les antagonismes, les conflits, les contradictions, qui sont le moteur de l’histoire, ( Héraclite Éphèse était un philosophe grec de la fin du VIe siècle av. J.-C. Ses thèses les plus célèbres sont que tout est changement (« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve ») et que les antagonismes sont les principes moteurs de l’univers (« Le conflit est le père de toute chose »).
Kant : "Le moyen dont se sert la nature pour mener à son terme le développement de toutes ses dispositions est leur antagonisme dans la société, dans la mesure où cet antagonisme finira pourtant par être la cause d’un ordre réglé par des lois.  J’entends ici par antagonisme l’insociable sociabilité des hommes, c’est-à-dire leur penchant à entrer en société, lié toutefois à une opposition générale qui menace sans cesse de dissoudre cette société. Une telle disposition est très manifeste dans la nature humaine. L’homme a une inclination à s’associer, parce que dans un tel état il se sent plus qu’homme, c’est-à-dire qu’il sent le développement de ses dispositions naturelles. Mais il a aussi un grand penchant à se séparer (s’isoler) : en effet, il trouve en même temps en lui l’insociabilité qui fait qu’il ne veut tout régler qu’à sa guise et il s’attend à provoquer partout une opposition des autres, sachant bien qu’il incline lui-même à s’opposer à eux. Or, c’est cette opposition qui éveille toutes les forces de l’homme, qui le porte à vaincre son penchant à la paresse, et fait que, poussé par l’appétit des honneurs, de la domination et de la possession, il se taille une place parmi ses compagnons qu’il ne peut souffrir mais dont il ne peut se passer. Ainsi vont les premiers véritables progrès de la rudesse à la culture, laquelle repose à proprement parler sur la valeur sociale de l’homme ; ainsi tous les talents sont peu à peu développés, le goût formé, et même, par le progrès des Lumières, commence à s’établir un mode de pensée qui peut, avec le temps, transformer notre grossière disposition naturelle au discernement moral en principes pratiques déterminés, et ainsi enfin transformer cet accord pathologiquement (« Pathologique » signifie : qui a pour principe quelque chose de passif. Un accord « pathologiquement extorqué » n’est pas librement consenti. Il est l’œuvre de la nature (des circonstances qui nous y forcent) et non l’effet d’une décision raisonnable. ) extorqué pour l’établissement d’une société en un tout moral. Sans ces propriétés, certes en elles-mêmes fort peu engageantes, de l’insociabilité, d’où naît l’opposition que chacun doit nécessairement rencontrer à ses prétentions égoïstes, tous les talents resteraient cachés en germes pour l’éternité, dans une vie de bergers d’Arcadie, dans une concorde, un contentement et un amour mutuel parfaits ; les hommes, doux comme les agneaux qu’ils paissent, ne donneraient à leur existence une valeur guère plus grande que celle de leur bétail, ils ne rempliraient pas le vide de la création quant à sa finalité, comme nature raisonnable. Il faut donc remercier la nature pour leur incompatibilité d’humeur, pour leur vanité qui en fait des rivaux jaloux, pour leur désir insatiable de possession et même de domination ! Sans cela, toutes les excellentes dispositions naturelles qui sont en l’humanité sommeilleraient éternellement sans se développer. L’homme veut la concorde ; mais la nature sait mieux ce qui est bon pour son espèce : elle veut la discorde.
Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, 4e proposition

Ainsi nous allons voir comment des artistes et architectes synthétisent ces forces antagonistes où "  L’homme a une inclination à s’associer, parce que dans un tel état il se sent plus qu’homme, c’est-à-dire qu’il sent le développement de ses dispositions naturelles. Mais il a aussi un grand penchant à se séparer (s’isoler) et faire à sa guise " dans des actions où le mouvement, l'échange et la liberté occasionnée par le partage permettent à tous cet accès à une synthèse de ses antagonismes intérieurs et extérieurs :

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

L'artiste argentin Raul Lemesoff a pris au pied de la lettre l'expression "le savoir est une arme". Une métaphore concrétisée par la confection d'un tank qu'il a appelé l'"Arme d’instruction massive", construit à partir d'une ancienne Ford Falcon de 1979.  


Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

En Argentine, l’artiste Raul Lemesoff a décidé de sillonner les routes à bord d’une Ford Falcon remplie de livres. Il peut y transporter près de 900 ouvrages  qu’il distribue à la population après les avoir récoltés par le biais de dons privés. 

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

L’artiste argentin Raul Lemesoff a recyclé une Ford Falcon de 1979 mis au rebut pour la transformer en une bibliothèque mobile, afin de distribuer gratuitement des milliers de livres aux sud-américains.
Raul Lemesoff est né le 8 septembre 1972 à Parana, En Argentina. Artiste autodidacte, en 1993 il a commencé à travailler comme photographe pour le journal "Hora Cero"

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

En outre, pour comprendre le symbolisme, "le faucon vert" (1979) était le véhicule le plus utilisé par les répresseurs paramilitaires de la dictature génocidaire en Argentine 1976-1982.

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Au volant de son bolide de 1979, le «  Weapon of Mass Instruction  », Raul Lemesoff traverse les différentes villes d’Argentine pour aider les habitants à sa manière, pour les relier , à travers la littérature, au monde.

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  


Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  


Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Raul Lemesoff né le 8 septembre 1972 à Parana, Argentina. « Weapon of Mass Instruction  » 2010/2015  

Nous pouvons faire le lien entre la mobilité de cette Ford Falcon de 1979 recyclée et la carapace blindée de la proposition de " Walking city " de Ron Heron, en effet les " Utopistes et expérimentaux" des années 60 sont à l'origine de cette pensée architecturale nomade et humaniste d'une ville , qui à travers l’invention de machines habitantes mouvantes, est capable de s’extraire de la fixité, de choisir son environnement, de donner la possibilité à ses habitants de se déplacer sans leur faire tout abandonner.
Walking City, Ron Heron Architecte anglais 1930/1994 à Londres
1966
43 X 29 cm
Collage de photo et dessin
MoMA, New York City, USA
© Digital image, The Museum of Modern Art, New York/Scala, Florence
Cette œuvre est exposée dans  De Babel à Dubaï  : utopies urbaines 


Ron Herron, Architecte anglais né en 1930 à Londres, Ron Herron est l'un des animateurs d'un mouvement architectural avant-gardiste des années 60 nommé  Archigram. Il a notamment développé en 1964 le concept  de villes qui marchent  : «  walking city  » un urbanisme zoomorphique nomade.
En 1965, la célèbre revue Archigram présente l’œuvre de l’un de ses membres, Ron Herron, au grand public. The Walking City est fidèle à la ligne éditoriale de la revue, purement théorique mais soucieuse de réagir à l’ère de la consommation et à l’avènement de l’électronique. Une ville grouillante de créatures mobiles, faite d’une multitude de monstres montés sur pattes télescopiques est ainsi représentée en collages, en affiches, en bandes dessinées. Cette image marque fortement les esprits des étudiants et des dessinateurs des agences londoniennes. La ville, composée de pièces indépendantes mais interconnectées, mobiles mais sans autonomie, prend la forme d’un organisme vivant. Pour la première fois, la déterritorialisation de la ville est évoquée. 


Walking City, Ron Heron Architecte anglais 1930/1994 à Londres
1966

Isssu du groupe Archigram, Ron Herron conceptualisa l’idée d’une cité «  mouvante  »… la Walking city.
La principale préoccupation de ce  groupe était de refléter dans l’architecture les changements radicaux des années 60 de la politique de  John F. Kennedy aux idées de  Michel Foucault et Claude Lévi-Strauss,  mais aussi l’art au travers des Beatles, Bob Dylon, Andy Warhol, Roy Lichtenstein et de Claes Oldenburg. Pour Archigram, la mobilité est importante et omniprésente, même pour le paysage urbain : les bâtiments peuvent ainsi former des amas de nouveaux n’importe où pour faire face à l’évolution des besoins d’une ville, les bureaux d’hier devenant demain les musées et jardins d’enfants. Ron Herron parlait du concept de sa walking city comme d’un «  symbole d’une capitale mondiale qui se déplacerait autour de la planète«  . L’idée des architectes d’ARCHIGRAM n’était pas de réaliser, mais de conceptualiser, projetant des idées folles: maisons qui marchent sur des bras télescopique, villes démontables, cinéma en plein air à partir d’un Zeppelin… L’utopie urbaine à portée de main, grâce aux possibilités de la technologie, inventer des environnements, gonflables, télescopiques…La planification de l’habitat et de usine sont dans cette vision contrôlés par l’État et l’industrie, concernant les loisirs: c’est Instant City, une grande foire itinérante qui déplace de ville en ville ses amphithéâtres et ses projec­ tions en plein air.
Au travers des projets comme «  Living City  », «  Plug-in City», «Walking city» et «Blow-out Village», Archigram proposait une approche optimiste et ludique d’architecture nomade.
La Walking City de Ron Herron est le "symbole d'une capitale mondiale qui se déplacerait autour de la planète". Le concept l'emporte ici sur la réalisation, le dessin est superbe, l'image résume l'idée. (Les Utopistes )

 Bibliambule, 2014, son prototype à été réalisé au printemps 2015 Amandine Lagut, Charlotte Thon conceptrices


 Bibliambule, 2014, son prototype à été réalisé au printemps 2015 Amandine Lagut, Charlotte Thon conceptrices

 La Bibliambule, est une bibliothèque ambulante qui promeut la lecture, le partage et la détente en milieu urbain. Imaginée en Juillet 2014, son prototype à été réalisé au printemps 2015 et une première sortie a eu lieu le mois dernier à Paris !   Développée grâce au soutien de nombreux internautes qui ont participé à la campagne de financement participatif que nous avions relayée sur Lumières de la ville, cette bibliothèque sur tricycle électrique s’installe n’importe où et déploie 7 hamacs autour d’elle, prêts à accueillir des lecteurs curieux, ou désireux de farnienter.

 Bibliambule, 2014, son prototype à été réalisé au printemps 2015 Amandine Lagut, Charlotte Thon conceptrices

 Bibliambule, 2014, son prototype à été réalisé au printemps 2015 Amandine Lagut, Charlotte Thon conceptrices

Amandine Lagut et Charlotte Thon  les conceptrices de cet espace de lecture urbain en parlent en ces termes "Ce petit îlot de lenteur dans notre océan de vitesse évoque les vacances suscite la curiosité des passants et les invite à retrouver ou découvrir le goût d’un plaisir simple : lire un bon livre ou feuilleter une BD dans un hamac." Pour cette jeune inventrice : "L’idée maîtresse est de sortir les livres de l’espace intimidant et sanctuarisé des bibliothèques et les mettre dans l’espace public, ce lieu de cohabitation ouvert à tous et à l’usage de tous."    

 Bibliambule, 2014, son prototype à été réalisé au printemps 2015 Amandine Lagut, Charlotte Thon conceptrices

 Bibliambule, 2014, son prototype à été réalisé au printemps 2015 Amandine Lagut, Charlotte Thon conceptrices

Cette bibliothèque sur tricycle électrique s’installe n’importe où et déploie 7 hamacs autour d’elle, prêts à accueillir des lecteurs curieux, ou désireux de farnienter... 
Cette réalisation s’est faite à deux, avec Charlotte Thon, alors qu’elles étaient étudiantes en section design aux Arts décoratifs de Paris. Pour leur dernière année, ce Grand Projet a été poussé jusqu’au prototype « Ce que nous recherchions, c’était quelque chose lié à la microarchitecture. Toutes deux souhaitions travailler à la réappropriation de l’espace urbain. »
« Je suis partie d’une idée de fleur et de hamacs, avec des pétales qui se déploient. La bibliothèque n’est venue que bien après. Mais il fallait un financement pour arriver à lui donner vie, et le crowdfounding nous a permis d’y parvenir, et même de dépasser le montant dont nous avions besoin », poursuit Amandine. 
  
 Bibliambule, 2014, son prototype à été réalisé au printemps 2015 Amandine Lagut, Charlotte Thon conceptrices

 Bibliambule, 2014, son prototype à été réalisé au printemps 2015 Amandine Lagut, Charlotte Thon conceptrices

Bibliambule, 2014, son prototype à été réalisé au printemps 2015 Amandine Lagut, Charlotte Thon conceptrices

Nous pouvons mettre en lien cette Bibliambule, espace de lecture avec La Caravane Fleur, réalisée en 1967-1968 de Jean-Louis Lotiron & Pernette Perriand-Barsac, celle ci offrant les principes de mobilité, déploiements et ouvertures dans l'espace



Jean-Louis Lotiron & Pernette Perriand-Barsac
Caravane Fleur, 1967-1968
Habitation déployable et gonflable
Caravane Fleur, 1967
Maquette
Gazon synthétique, papier, carton, plastique, feutrine, pierre ponce, tirages photographiques
34.5 x 113.4 x 76.4 cm
001 12 01


Jean-Louis Lotiron & Pernette Perriand-Barsac
Caravane Fleur, 1967-1968
Habitation déployable et gonflable
Caravane Fleur, 1967, Elévation, vue de dessus, Dessin, Calque, 81 x 90 cm

En 1967, Jean-Louis Lotiron présente un essai théorique sur le thème : Architectures « immeubles » et constructions « meubles ». La Caravane fleur sera l’application de cet essai, travail d’équipe mené avec Pernette Perriand sur le thème de la mobilité et des loisirs. La Caravane fleur est définie par un volume compact avec, en son cœur, des éléments non compressibles (sanitaires, cuisine..). Légère, facilement transportable, elle peut être montée en une demi-heure. Ses parois rabattables et déployables forment un plancher hexagonal, léger et pliable. Ce mécanisme est issu des recherches de Lotiron et Perriand sur les papiers pliés, inspirés des techniques japonaises. La structure de la caravane est gonflable par un compresseur relié à la batterie de la voiture. Dépliée et gonflée, elle passe d’un volume de 6 m3 à 74,40 m3. L’intérieur est aménagé de cinq à six lits gonflables et de six écrans pivotants pour le rangement des effets personnels. La caravane est aussi caractérisée par une exigence de confort (étanchéité de la structure, parois isothermes). Très remarquée, la Caravane fleur fut publiée à plusieurs reprises dans la presse de l’époque. Son prototype fut montré au Salon du Camping et du Caravaning en février 1968 au Bourget, puis à l’exposition Structures gonflables au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. ( Frac centre )


Hadeer Mansour, la co-fondatrice de « Books Bike » Egypte

Pour permettre aux Egyptiens de mieux profiter des richesses que procure la lecture et développer sa passion, Hadeer Mansour, la co-fondatrice de « Books Bike » a initié une bibliothèque ambulante en Égypte.
A travers cette bibliothèque ambulante, Books Bike ambitionne encourager la population égyptienne à la passion de la lecture en rapprochant le livre des lecteurs.
Dans le chariot de Books Bike, on retrouve des section spéciales enfants, et des livres en arabe et en anglais.
Dans ses explications, Hadeer Mansour a fait savoir ceci: « On a choisi le type de vélo pour que ce soit adapté pour transporter des livres et en même temps être attirant pour les enfants afin qu’ils puissent parcourir les livres tout seul de leur côté, sans aide, et aussi pour qu’on puisse aller partout où on le souhaitait et ne pas être bloqué par un emplacement ou une boutique ».

Pour les promoteurs de cette initiative, Books Bike devrait se rependre à travers la ville de Caire et ensuite dans tout le pays.


Ron Arad, 1951, Tel Aviv, artiste israélien travaillant les formes et les structures complexes, vient de présenter cette bibliothèque représentant le territoire américain. Cette oeuvre à la foi politique et poétique laisse libre court à l’imaginaire des utilisateurs, en effet là le moyen de transport n'est plus un véhicule mais la notion de voyage, celle ci à travers la forme des USA invite au déplacement et à la rêverie 

 Ron Arad, 1951, Tel Aviv,  Timothy Taylor Gallery de Londres
Ron Arad, 1951, Tel Aviv, Une bibliothèque qui a la forme des Etats-unis de 5,5 mètres de large et 3,5 mètres de hauteur.En acier et miroirs.2009