186-GENEVIEVE BLONS, PEINTURE MURALE POUR LA BIBLIOTHEQUE SCIENTIFIQUE

Premier Prix de concours organisé par la Bibliothèque scientifique du Campus de Luminy, Marseille, commande de La Bibliothèque réalisée par l'artiste elle même.

Geneviève Blons " Peinture murale " noir et blanc vinyliques, 15 m x 2,50, sur béton enduit, Bibliothèque scientifique du Campus de Luminy, Marseille

A partir du module de base qui est un dessin sur papier de format 65cm x 50 cm, d'une pierre prise au hasard, par juxtaposition de l'ensemble des modules générés par le même, une sorte de centre s'établit, les peintures se développe en spirale, en cercles concentriques, c'est le même qui advient, se produit et s'auto produit.

Tout le penser des peintures est un véritable enchaînement, un enchaînement dans le souvenir de l’advenir et un enchaînement dans la mémoire en général. Ce souvenir de ce qui n'est pas encore n’est possible que parce que aucun module n’est pensé de façon isolée, mais chacun avec des représentations voisines qui ont un intérêt commun dans l'advenir, tel qu’une représentation évoque l’autre par association d’idées. De même il y a un enchaînement entre les concepts du module de l’unité de choses, et c’est uniquement parce que l’image singulière entre dans cet enchaînement des images qu’elle pénètre dans le penser.

Geneviève Blons " Peinture murale " noir et blanc vinyliques, 15 m x 2,50, sur béton enduit, Bibliothèque scientifique du Campus de Luminy, Marseille

Cette peinture murale poursuit le déploiement du module sur le sol, (voir l'article "GENEVIEVE BLONS, PEINTURES DANS L'ATELIER" ) du sol au mur et du papier au béton, les substances les plus évidentes sont des référents, le béton du mur rejoint la pierre du module du dessin du départ et reconstitue le support originel.

La pierre du dessin et le béton du mur sont des objets singuliers dont la connaissance ne peut être universelle. Dès lors, se projette une superposition au sein du signifié universel grâce auquel on reconnaît un élément car ce qui il y a de plus réel n'est pas connaissable, quand ce qui est le plus connaissable – les substances universelles – n’est pas entièrement réel mais existe de façon indépendante sans avoir besoin d’« être autre chose » .