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Coiffe couvre nuque en plumes, coton, fibres végétales et cheveux – Ethnie Rikbaktsa – Mato Grosso, Brésil © Musée du Quai Branly, photos Claude Germain
Au Brésil, les hommes se parent plus que les femmes. Chez les Bororo, les plumes et les cheveux sont considérés comme des éléments de parure et de pouvoir. A l’occasion de visites intertribales ou rituels, les hommes de la tribu des Rikbaktsa portent une coiffe en plumes colorées d’ara et de toucan et de cheveux humains

René Fuerst. Ngrei-o, petite-fille du grand chef, ornée pour le mérèrémeit, la fête des beaux-petits-enfants.1963-1966, Brésil, État du Pará, Rio Cateté, groupe des Kayapó Xikrin.

« La pensée sauvage, assurait Lévi-Strauss, n’est pas la pensée des sauvages, ni celle d’une humanité primitive ou archaïque, mais la pensée à l’état sauvage, distincte de la pensée cultivée ou domestiquée en vue d’obtenir un rendement. » Précisant sa définition, il faisait de cette pensée un trésor vivant : « La pensée sauvage se définit à la fois par une dévorante ambition symbolique, et telle que l’humanité n’en a plus jamais éprouvé de semblable, et par une attention scrupuleuse entièrement tournée vers le concret, enfin par la conviction implicite que ces deux attitudes n’en font qu’une.» Lors des initiations, la virola, un hallucinogène violent qui intensifie les couleurs, inhalé pendant plusieurs jours, permet aux jeunes garçons – aux corps peints, aux visages recouverts de duvets et ornés de plumes – «d’entrer en état de revenant», d’apercevoir et d’entendre, après leur mort virtuelle, les esprits. Restés invisibles aux gens du commun, ces milliers de petits xapiripë, brillants comme des lumières, sont tous «beaux, décorés avec des plumes de perroquet et peints avec du roucou ou en noir. »
EN CE SENS NOUS DIRONS " LA CASA BAMBOO" DES ARCHITECTES VILELA ET FLORES EST UN TALISMAN A LA FOIS UNE PROTECTION ET UN ESPACE D'INITIATION POUR SES HABITANTS