269- CORRECTION SUJETS BTS AVA DE2, GUEVREKIAN/STEELE


EN LIEN AVEC LE COURS " LE JAPON ET LES JARDINS " MODERNES" LES ÉLÈVES DE BTS DESIGN D'ESPACE 2EME ANNÉE ONT TRAVAILLÉ SUR LE SUJET  : ÉTABLIR DES CONNECTIONS ENTRE LES JARDINS DE GABRIEL GUEVREKIAN ET CEUX DE FLETCHER STEELE ET METTRE CELA EN RELATION AVEC LES ORIGINES DE L'ARCHITECTURE 

Par Claudia Aouir DE2
Des jardins Guevrekian et Steele aux origines architecturales

Gabriel Guevrekian est un architecte Arménien d'avant-garde. Né en 1900 et est mort en 1970, il est une figure influente du développement de l'architecture moderne Perse. Il parvient à lier l'architecture Perse à celle des pionniers du mouvement moderne en Europe. Il a étudié l'architecture à l'Académie des Beaux Arts d'Autriche avant de s'installer à Paris. Il se lie tout particulièrement à Robert et Sonia Delaunay dont les travaux vont inspirer son exploitation de la géométrie, les couleurs et le contraste.
Fletcher Steele est un artiste paysager né en 1885 à New-York, il a eu une formation générale à l'université Williams College au Massachusetts et à la Graduate School of Landscape Architecture à Harvard. En 1908, il intègre le Warren H. Manning office de Boston et commence à s'intéresser à l'urbanisme. Il participe ensuite au à l'Exposition des Arts Décoratifs de Paris en 1925 après avoir rédigé l'essai sur le cubisme « Jardins français et leur caractéristiques raciales » en 1922.

Les influences de Guevrekian guident sa proposition pour l'Exposition universelle de Paris en 1925 où il présente Le Jardin d'Eau et de Lumière. Ce jardin triangulaire temporaire est destiné à la Villa Noailles. Cette œuvre réalisée par Robert Mallet-Stevens se situe à Hyères et met en application les principes fondateurs du mouvement rationaliste: fonctionnalité, épuration des éléments décoratifs, toits, terrasses, lumières... Le jardin architecturé se pose en rupture avec tout schéma traditionnel et est décrit comme un nouveau concept de jardin « régulier, géométrique et facile d'entretien. ». Il est en outre une synthèse du style de jardin Perse par le respect de la géométrie concentrée autour des quatre éléments. Ce jardin témoigne de l'ordre divin. Guevrekian expose de nouvelles perspectives du jardin à travers une représentation du Cubisme orphique plus orienté vers la sensation, voire le lyrisme. C'est avec Fletcher Steele qu'il développe l'art du sol cubique.
Dessin de Guévrekian, pour le jardin d'eau et de lumière, 1925
Guévrekian, jardin d'eau et de lumière, 1925, Exposition internationales des Arts Décoratifs et Industriels modernes, de 1925, jardin temporaire

Le dessin de Guevrekian apparaît alors comme une composition de couleurs pré-existant à la forme, comme l'ornement d'un mur que l'on viendrait sublimer, la couleur hypostase le mur. Cette composition renvoie alors à la Composition Rouge Bleu Jaune de Piet Mondrian illustrant le paroxysme de la représentation de l'olivier. La couleur créer la forme qui créer le paysage.
Mondrian, composition rouge, bleu, jaune, 1930

En outre, l'ornement du mur dans l'architecture Uruk et les dynasties archaïques du Ier et IIème millénaires est quasiment religieuse. C'est pourquoi la toile de Guevrekian et les mosaïques de cônes de terre cuite renvoient à l'atmosphère des églises chrétiennes occidentales avec les vitraux qui laissent imaginer un au-delà à la forme colorée, à une ouverture. Notamment la porte d'Ishtar, une des huit portes de la cité intérieur de Babylone. Elle est recouverte de brique émaillées et symbolise les dieux Adad et Marduk : le taureau et le mushkhushu. La sculpture en bas relief est ce que Guevrekian exploite dans son paysage de sol. Le bas relief se lit horizontalement. L'usage de la couleur bleue électrique voire bleu roi du paysagiste en opposition chromatique au dorée traduisent ses origines occidentales et son appartenance à la culture sumérienne. Nous pouvons y voir une synthèse de l'art et de l'architecture perse et mésopotamienne.
Porte d' Ishtar, VII eme siècle av JC, reconstitution à Berlin

La première œuvre de Fletcher Steele est le Rolling Ridge datant de 1915 et destiné à Ethan Allen. Afin de réorganiser les créations anciennement réalisées par Andrew Hepburn pour créer un jardin, Steele conçoit un jardin géométrique avec deux entrées principales une allée centrale qui révèle une vue sur le lac et un bassin circulaire. Ces entrées sont une réflexion sur la circulation dans l'espace. Ici, le jardin ne propose pas une scénographie de la circulation pré-définie mais laisse une grande liberté d'interprétation. Il pose la question de la perception subjective de l'espace et comment notre perception s'intègre au monde. « Le monde est d'abord ma rêverie, ensuite ma perception et enfin ma représentation » disait Bachelard. Le jardin invite à sa propre perception du monde grâce à la liberté de circulation. C'est cette pensée qui nourrit les Sculptures habitacles d'André Bloc en 1964. En effet, en développant l'architecture de l'ordre du complexe, il questionne et cherche la continuité entre l'intérieur et l'extérieur. Que définit un intérieur ? Où s'arrête-t-il ? Sa limite est-elle matérielle ou peut-elle est être de l'ordre de l'éprouvé ? En allant vers la forme libre, André Bloc se mesure à l'immensité de la nature. Il rejoint le jardin Rolling Ridge dans sa conception du mouvement. Tous deux expérimentent le rôle saptio-tempporel de l'espace.
Sculptures habitacles, André Bloc, 1964
Fletcher Steele, Rolling Bridge 1915, North Andover, Massachusetts

Intéressons-nous aux formes du Jardin d'Eau et de Lumière et du Rolling Ridge. Ces deux œuvres exposent un cubisme analytique en plan où la ligne rencontre les formes dites pures : le cercle, le carré et le triangle. Par ces formes, les deux jardins reviennent aux prémices de la fonctionnalité de la forme telle qu'elle était exploitée aux temps Mégalithiques. Ainsi, la présence de couloir d'entrée prend son germe dans les dolmens à couloirs du Sud de la France où la fonction d'abri commence à s'étendre vers la recherche de circulation dans l'espace.

Du côté de Guevrekian, ses influences des Delaunay le conduisent à exploiter le cercle et sa symbolique. En effet, comme illustré ci-dessus, la sphère de miroir central met la perfection naturelle en lumière et revient aux genèses de l'abri de pierre avec le dolmen à chambre ronde. Cependant, Guevrekian va plus loin en cherchant les sensations liées aux formes, la sphère de miroir est alors le reflet du jardin et de l'univers. L'environnement est synthétisé sur cette sphère qui devient messagère entre les éléments du jardin et les éléments célestes. Cet alignement des éléments rappelle bien sûr l'alignement de menhirs de Stonehenge datant de -2800 av. JC où les deux anneaux subliment la pierre centrale. Cette pierre synthétisant la perfection circulaire alentour se connecte directement au ciel à chaque solstice hivernale, où le Soleil se pose exactement sur la pierre centrale.
Stonehenge, - 2800-11001, du Néolithique à l'âge de bronze

Outre la symbolique de la géométrie caractéristique des jardins anglais et perses, les deux jardins pensent l'entrée comme une expérience sensorielle et céleste. Chez Guevrekian dans le petit jardin triangulaire de la villa Noailles à Hyères de 1926, l'étroite entrée latérale confère au jardin une ouverture sur l'univers par la découverte du site tout entier. Ainsi, la scénographie démontre l'importance du point de vue en s'inspirant de l'entrée des dolmens de Kerbourg qui, orientés suivant un axe sud-est nord-ouest, forment une synthèse des pôles et s'ouvrent au monde céleste. Ces structures mégalithiques sont des dolmens à couloir de -3500 avant notre ère et servaient de lieux pour les sépultures ; le corps rejoignait et se réunissait à la nature dont il était issu. Par une synthèse matérielle du naturel, Kerbourg rejoint la dimension de la perfection formelle de Gevrekian entre les formes de béton et les formes de végétation. Le jardin devient onirique voire surréaliste comme en témoigne le film Les Mystères du Château de Dé de Man Ray en 1929.
 Le petit jardin triangulaire de la Villa Noailles, à Hyeres 1926, Guévrekian
Le petit jardin triangulaire de la Villa Noailles, à Hyeres 1926, Guévrekian
Dolmen de Kerbourg, dit dolmen à couloir, -3500av JC

Cette scénographie de l'entrée et de la circulation est également le fruit du travail de Fletcher Steele dans l'Amphithéâtre de la bibliothèque de Camden où, plutôt que d'orienter l'amphithéâtre sur l'axe de la bibliothèque, il a choisi de courber les gradins à 45° vers le port. Il s'impose alors comme le premier paysage moderne au Etats-Unis grâce au jeu entre le naturel et l'artificiel. Le naturellement brut du bloc de granit blanc et des bouleaux et l'artificialité de la forme. De plus, la vue un plan montre bien une réflexion organique de l'agencement par l'inclinaison et le refus de la ligne droite. Cette forme libre s'ouvre sur le monde plutôt que de fermer l'espace, on y voit un début de l'architecture complexe et circulaire comme on en trouve dans le Néolithique maltais qui commence à développer une réflexion sur la circulation dans l'espace.
amphithéatre de la bibliothèque de Camden, Fletcher Steele 1931
 amphithéatre de la bibliothèque de Camden, Fletcher Steele 1931
amphithéatre de la bibliothèque de Camden, Fletcher Steele 1931
Néolithique maltais, -3800 à 2500 av JC
Néolithique maltais, -3800 à 2500 av JC

En outre, le spectateur découvre et se découvre au paysage à l'instar de la Solar House de Frank Lloyd Wright dont l'entrée latérale a révolutionné la perception du paysage et la scénographie de l'entrée. La maison étant collée à la terre et en fonctionnant avec le Soleil, son entrée instaure une introduction à l'Univers comme le petit jardin triangulaire expose un accroissement du module et de son échelle. Allant jusqu'à l'échelle du jardin puis celui du Ciel.
Solar house, Hémicycle,house, Franck Lloyd Wright, 1938
Solar house, Hémicycle,house, Franck Lloyd Wright, 1938

Les modules du petit jardin sont donc des échelles humaines. Elles sont des portions aux dimensions idéales pour l'homme. Et comme le Cabanon du Corbusier qui lui est calculé selon le nombre d'or, Guevrekian calcul l'espace et l'aménagement de l'espace par portion d'échelle humaine. Ce que j'appelle portions sont également des unités de mesures dans l'architecture japonaise. Le tatami définit l'espace dans les Tea House traditionnelles. Tandis que l'architecture de Tadao Ando est fragmentée par les blocs de béton brut comme en témoigne sa propre maison.
Traditionnelle Tea House Japonaise
 Maison de Tadao Ando, 1991, Osaka
  Maison de Tadao Ando, 1991, Osaka
 Maison de Tadao Ando, 1991, Osaka

Ainsi, Gabriel Guevrekian et Fletcher Steele posent les bases de la réflexion cubique du paysage à travers les formes et le paysage du sol. Mais ils s'inscrivent également dans une pensée de l'espace originel Mégalithique comme en témoigne les matériaux souvent minéraux et la scénographie. Ces deux artistes ont révolutionnés le monde du jardin.



Travail de Mélanie Alliod, DE2
Gabriel Guevrekian
- Né le 21 novembre 1892, à Constantinople
- Mort le 29 octobre 1970, à Antibes
- Architecte et paysagiste
- Membre du Congrès International d’architecture moderne
- il a travaillé en collaboration avec Le Corbusier, Henri Savage, Robert Mallet-Stevens
Oeuvres principales :
- Jardin d’eau de lumière - 1925
- Jardin cubiste de la villa Noailles (Hyères) - 1927
- Jardin en terrasses de la villa Heim (Neuilly) – 1928

Le jardin le plus connu de Guevrekian est le jardin cubiste de la Villa Noailles. C’est un jardin moderne pour son temps, qui a été commandé par le couple de Noailles. C’est le premier jardin moderne avec un damier végétal et minéral, ses escaliers déstructurés et sa forme triangulaire. Le jardin est alors architecture, il y a une absence de liberté de la nature en même temps qu’une certaine pureté.
Gabriel Guévrekian, jardin cubiste, Villa Noailles, Hyeres, 1923/1925
Gabriel Guévrekian,Jardin d'eau et de lumière, Exposition des Arts Décoratifs, Paris, 1925, dessin

Guevrekian prend son inspiration auprès des artistes de son époque, notamment Georges Braque ou Picasso, qui lancent le mouvement du cubisme. De ce fait, on retrouve dans ses jardins de sol, à l’image d’un tableau, des lignes affirmées caractéristique des tableaux cubistes, avec une fragmentation de l’espace et une absence de perspective. 
Georges Braque, Violon et journal, 1912, Collage, Philadelphia Museum

Cette rigueur n’est pas sans rappeler les jardins à la francaise de la Renaissance, très dessiné et aux formes géométriques, dans le prolongement de l’architecture. Comme les jardins de Versailles, dessiné par André Le Nôtre, avec ses buis taillés pour former les axes principaux. On a donc une volonté de contrôle du paysage, avec un jardin clôturé.
Plus ancien encore, cette multiplication de lignes, horizontales et verticales, provient de l’architecture égyptienne et grecque. Avec les temples, comme celui d’Hatshepsut en Haute-Egypte, qui utilise le système de collonades et dalles de couvertures, soit des lignes verticales et horizontales, ayant pu inspirer le quadrillage de Guevrekian. En outre, Guevrekian était Arménien, ce qui explique ces inspirations et références à ces civilisations.
temple d’Hatshepsut en Haute-Egypte, XVeme siècle av JC, Vallée des Rois

Les proportions modulaires et répétitives de ces jardins sont inspirés des tatamis japonais avec un rapport aux proportions et aux modules. Et tout cela s’organise autour du nombre d’or et la recherche de la proportion parfaite, que l’on retrouve aussi dans l’architecture européenne avec Le Corbusier, la cité Radieuse et le «modulor». Tout est en accord avec le découpage au sol.
Cité radieuse, Le Corbusier, 1947/1952, Marseille
En outre, il joue aussi avec la couleur, multiples et vives des différents végétaux, qui renforce l’aspect décoratif du jardin, avec une inspiration persane, enclin aux ornements. Comme preuve que l’architecture passée est une éternelle source d’inspiration, des artistes contemporains reprennent ses intentions. Comme Tadao Ando, qui réutilise des formes géométriques répétées et les couleurs rendant le jardin semblable à une palette de peintures. De plus, on retrouve la lumière comme fil conducteur des travaux d’Ando. Et le fait que le site soit à flanc de montagne, il déconstruit le jardin en étage. Et les escaliers permettant de se déplacer autour des pièces évoque les escaliers déstructuré de la villa Noailles.
Jardins des cent paliers, Tadao Ando, 1995, Awaji, Japon

Fletcher Steele
- Né le 7 juin 1885, à Rochester (New York) et mort le 16 juiller 1971
- Il a étudié à la prestigieuse école pruvé Williams College (Massachussets)
- Il rejoint ensuite le programme des jeunes architectes paysagistes, à Harvard
- Acteur principal de la transition entre formalisme et modernité aux Etats-Unis
Oeuvres principales :
- Jardin Naumkeag
- Peters Reservation
- Rose Garden

Fletcher Steele, Jardin Naumkeag, Les marches bleues, 1938

Fletcher Steele reprend le modernisme européen avec ces lignes droites, très organisé, propre. Mais en plus de cela, il travaille la courbe, cette dernière provenant notamment des jardins japonais, asiatiques. Elle incite plus à la reflexion, à la rêverie; comme pour Les marches Bleues, où le visiteur va descendre les escaliers doucement au son et au rythme des fontaines. Ces jardins sont plus organique, à l’image des architectes tel que Frank Lloyd Wright avec la maison Kaufmann, dont la riviere qui passe en dessous est partie prenante de l’architecture et intègre la maison au paysage . 
Frank Lloyd Wright avec la maison Kaufmann, 1936/39, Pennsylvanie, USA
Fletcher Steele, Amphithéatre de la bibliothèque de Camden, 1929/41, Rochester, New York, USA

Les jardins de Steele, même s’il reste très carrée sont beaucoup plus libre, laisse plus la place à la nature, à l’image de jardins anglais.
Wright était aussi admiratif de la simplicité japonaise, une liberté du tracée, qui provient de la calligraphie japonaise et aussi influencé les peintures abstraites de Kandinksy et Paul Klee. Ce dernier fait une synthèse entre la ligne, la courbe et une destruction des formes géométriques.
Paul Klee, Senecio, 1922, Musée d'art de Bâle, Suisse

Par la ligne, il crée une abstraction, ne laisse apparaître que les lignes principales. Ce jeu de lignes donne un rythme au paysage, comme les gardes corps blancs des marches bleues, qui forme à la fois une répétition et une liaison. Mais plus encore, la ligne d’eau qui guide le visiteur vers les escaliers, représente les inspirations prises du Bauhaus. Le ruisseau est alors une abstraction, une ligne guide pour le visiteur.
 Jardin japonais
Fletcher Steele, Jardin Naumkeag, La roseraie, 1938

Il y a également une dimension mégalithique. En effet, on trouve dans ses jardins, un rapport à la nature. Par exemple, les jardins de Naumkeag laisse une plus grande place au paysage et au végétal. Avec des dessins, chemins en sable jonchés par des rosiers, qui empêche le promeneur de suivre le tracée, mais de déborder sur la pelouse et être en contact direct avec la nature. Tel que Stonehenge est une installation en rapport avec l’astronomie, et l’assemblage de monolithes créé des couloirs lumineux symboliques. Le monolithe fait aussi parti du travail de Steele, à l’image de son amphithéâtre et ses multiples paliers marqués par des blocs de granit brut juxtaposés, plus ou moins gros.
Stonehenge, - 2800-11001, du Néolithique à l'âge de bronze

En conclusion, les jardins de Guevrekian sont très européens, au style très rigoureux. Peut-être même trop, ils cassent les codes puisqu’ils n’invitent pas à s’y balader, promener. Il tire son inspiration dans l’architecture japonaise, à travers leur graphisme très quadrillé, épuré et leur mode de vie très simple et où l’activité humaine ne se retrouve pas dans l’architecture.


Fletcher Steele, de son côté, s’inspire des jardins de Guevrekian et ajoute l’influence japonaise que l’on retrouve dans l’architecture américaine du XXè siècle, avec une tendance plus organique, des courbes et formes plus libres qui permettent de créer un environnement plus enclin à la rêverie et à l’évasion.